
Arcanthia aux Beaux-Arts
Avant les études d’architecture, j’ai étudié pendant trois années à l’École des Beaux-Arts de Besançon jusqu’à l’obtention du Diplôme National d’Arts Plastiques, correspondant au niveau Licence. Si les deux premières années sont encore bien encadrées par des cours variés et un suivi dans les travaux personnels, la troisième année option Art offre aux étudiants une totale liberté dans leurs projets à rendre pour le diplôme.
Pour ma part, j’ai travaillé sur le thème de la ville idéale et des utopies pour arriver à inventer ma propre cité. Elle se nomme Arcanthia, par les nombreuses acanthes de ses chapiteaux corinthiens et des arcs en plein-cintres présents dans toute la cité. J’ai inventé toute une histoire en lien avec Arcanthia comme si cette cité fictive avait réellement existé. En m’appuyant sur de nombreuses recherches dans l’histoire de l’architecture et du patrimoine, j’ai travaillé sur l’élaboration de plans d’urbanisme et de bâtiments puis des maquettes. Elle se situe dans les Pyréenées Atlantiques, entre l’océan et les premiers contreforts montagneux. Loin d’être au hasard, ces lieux ont une importance dans le Second Empire dont les bâtiments sont inspirés, car Napoléon III a fait construire à son épouse l’impératrice Eugénie un Hôtel particulier à Biarritz, à quelques kilomètres de là .
Cette cité fictive est le support à de nombreux moyens d’expression et de représentation tels que des croquis, aquarelles, plans et maquettes, encore aujourd’hui. J’y intègre des morceaux de villes que j’ai pu visiter et qui m’ont intéressé par leurs ambiances ou par la beauté de leur architecture. Ce travail artistique m’a permis de rentrer à l’École d’Architecture de Grenoble en 2e année. Je continue à travailler dessus lorsque j’ai du temps libre, mais cette fois à l’informatique grâce aux outils de modélisation 3D que j’ai appris à utiliser dans ma formation d’architecte.