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Entre pianos et batterie

          J'entretiens depuis quelques années une relation particulière à la musique, autant en pratique qu'à l'écoute. Cela fait 8 ans que je me suis lancé dans la batterie pour le plus grand plaisir de mes voisins, et 13 ans pour le piano. J'aime jouer des ryhtmiques de style Blues et Funk, mais aussi dans un style plutôt extrême type Metal. Quand certains n'y voient que du bruit, d'autres comme quelques copains et moi y trouvent un niveau poussé dans la technique et le rythme, parfois difficile à gérer. C'est ce qui a d'ailleurs causé la perte d'une formation avec trois potes avec un style death metal trop ambitieux entre 2011 et 2012. Ne pouvant me concentrer sur tout à la fois, je joue beaucoup moins de batterie aujourd'hui.

 

           Avec le piano, dans un registre romantique, j’ai appris quelques morceaux de Frédéric Chopin notamment la Ballade n°1 (opus 23), très connue depuis le film Le pianiste de Roman Polanski, ainsi que d’autres Å“uvres que Debussy et Ravel ont composé. À vrai dire, les arpèges de Ravel me ravisse (sans jeu de mot) et j'aimerais avoir le temps de travailler les chefs d'oeuvre que sont Ondine (partie 1 du Gaspard de la Nuit) et quelques morceaux des Miroirs.


          Également passionné des vieux pianos à queue, je recherche une sonorité ancienne, ronde et chaleureuse que n’ont pas les pianos neufs, certainement par le travail entièrement à la main et le temps  qui ont fait leur effet. C’est une manière de redécouvrir chaque morceau, qui se nuance selon le piano joué... Quand un instrument a un son extraordinaire, ce n’est plus moi qui dicte les notes au clavier mais bien le son emplissant qui me suggère les nuances du morceau. Cela procure des sensations de liberté parfois surprenantes, une impression que plus rien n’existe autour pendant quelques instants.


          On ne retrouve pas deux fois le même son et c’est cela qui est fascinant. C’est toujours une découverte. J’aime passer du temps dans les boutiques d’artisans-restaurateurs qui ont un amour pour leur métier et leur instrument, capables de donner une nouvelle vie à des instruments centenaires, jusqu'au jour où je trouverai le piano à queue idéal.

 

          En fait je l'ai déjà trouvé. Ca sera un piano allemand de marque Blüthner, le modèle 6 (demi-queue de 190cm) type Suprême, c'est à dire une édition spéciale avec sur-ornement du pupitre, de la lyre et des pieds, ainsi que le cadre de la table d'harmonie. La dernière image est un de ces modèles. Ces pianos sont équipés d'un système de quatrième corde dans les aigus, qui vibre "par sympathie"en donnant une étincelance remarquable aux notes aigües.

J'ai eu l'occasion de jouer sur un modèle 4 (demi-queue de 210cm) de 1900, une découverte car très surpris de la profondeur des basses et de la qualité des aigus ;

mon meilleur souvenir est très récent : le modèle 1 neuf (queue entière, modèle concert, 280cm). Une expérience indéfinissable tellement la puissance et l'expression du piano m'a enchanté et surpris au point de m'arrêter plusieurs fois pour rejouer des passages merveilleusement bien exprimés par l'instrument. Un rêve éveillé.

 

Certains crédits photos ne sont pas de moi :
- le Steinway "O" (© Bietry Musique)
- le Blüthner 6 restauré en Angleterre (© Twyford Pianos Restorations Ltd)

 

Post Scriptum :

Si vous voulez écouter un morceau réalisé seul au piano et synthé mêlé de batterie, il y'a la bande son de la vidéo Terres d'Arcanthe (pour mon diplôme d'art).

 

Ma batterie Sonor
Ma batterie et mon piano droit
C. Bechstein MP, 192cm
Steinway&Sons modèle B, 210cm
Pleyel modèle 1, 272cm
Pleyel modèle 1 (intérieur)
Steinway&Sons modèle O, 180cm
Pleyel modèle 2, 228cm
Bluhtner modèle 4, 210cm
Bluthner modèle 6 Spécial, 190cm

© 2016 Guillaume Cretin - ARCANTHIA

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